Son nom ne dira pas grand-chose au public français, et seule la mention de la sitcom les Craquantes (The Golden Girls) pourrait provoquer la réaction «c’était la série préférée de ma mère». Morte le 31 décembre, à quelques jours de son centième anniversaire, Betty White a été pendant des décennies actrice du petit écran mais aussi animatrice de talk-shows et d’émissions consacrées aux animaux. Joe Biden a salué sur Twitter «une icône culturelle qui nous manquera énormément», tandis que Michelle Obama rendait hommage au dévouement de Betty White pour la cause animale, avec une photo la montrant en compagnie avec Bo, le plus célèbre des «presidential pets».
Betty White broke barriers, defied expectations, served her country, and pushed us all to laugh. Barack and I join so many around the world who will miss the joy she brought to the world. I know our Bo is looking forward to seeing her up in heaven. pic.twitter.com/tVL7NUw2TT
— Michelle Obama (@MichelleObama) January 1, 2022
Son (défunt) mari disait d’elle : «Elle a débuté à la télé à l’époque du muet.» C’était presque vrai : sa première apparition cathodique remonte à 1949, alors que moins de 20 % des foyers des Etats-Unis possédaient un téléviseur. Mais c’est la série comique des Golden Girls qui l’imposera définitivement dans les années 80. Et un peu plus tard en France, grâce à l’émission Continentales, qui proposait tous les matins sur France 3 les journaux télévisés des principaux pays d’Europe en version sous-titrée.
«Même la drague s’arrêtait»
Son fondateur et animateur, le jour