Interview

Mort de Betty White : «Les “Golden Girls” parlaient le langage des gays»

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LGBT +dossier
A l’occasion de la mort à presque 100 ans de l’actrice Betty White, le journaliste européen Alex Taylor revient pour «Libé» sur le singulier destin de la série comique dans laquelle elle jouait, objet de culte queer et support de cours de langue.
par François-Xavier Gomez
publié le 4 janvier 2022 à 15h35

Son nom ne dira pas grand-chose au public français, et seule la mention de la sitcom les Craquantes (The Golden Girls) pourrait provoquer la réaction «c’était la série préférée de ma mère». Morte le 31 décembre, à quelques jours de son centième anniversaire, Betty White a été pendant des décennies actrice du petit écran mais aussi animatrice de talk-shows et d’émissions consacrées aux animaux. Joe Biden a salué sur Twitter «une icône culturelle qui nous manquera énormément», tandis que Michelle Obama rendait hommage au dévouement de Betty White pour la cause animale, avec une photo la montrant en compagnie avec Bo, le plus célèbre des «presidential pets».

Son (défunt) mari disait d’elle : «Elle a débuté à la télé à l’époque du muet.» C’était presque vrai : sa première apparition cathodique remonte à 1949, alors que moins de 20 % des foyers des Etats-Unis possédaient un téléviseur. Mais c’est la série comique des Golden Girls qui l’imposera définitivement dans les années 80. Et un peu plus tard en France, grâce à l’émission Continentales, qui proposait tous les matins sur France 3 les journaux télévisés des principaux pays d’Europe en version sous-titrée.

«Même la drague s’arrêtait»

Son fondateur et animateur, le jour

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