DON DU SANGSchiappa veut «mettre fin aux discriminations» sur le don du sang des homos

Don du sang des homosexuels: Schiappa assure que le gouvernement «veut mettre fin aux discriminations»

DON DU SANGEn France, les homosexuels ne peuvent donner leur sang qu’après douze mois d’abstinence
Illustration du don du sang.
Illustration du don du sang. - A. GELEBART / 20 MINUTES
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a affirmé samedi que « le gouvernement veut mettre fin aux discriminations » des homosexuels « en matière de don du sang ». Selon le compte Twitter de la secrétaire d’Etat, répercutant des propos qu’elle a tenus en soirée sur BFMTV, Marlène Schiappa assure que le gouvernement souhaite retirer le critère d’abstinence actuellement en vigueur.

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En France, depuis la réforme du don du sang de juillet 2016, les homosexuels ne peuvent donner leur sang qu’après douze mois d’abstinence. Auparavant, ils étaient totalement exclus du don du sang depuis 1983 en raison des risques de transmission du sida.

L’Assemblée avait maintenu le statu quo à l’automne dernier

Alors que la Marche des fiertés se tenait samedi, plusieurs associations LGBT avaient annoncé cette semaine avoir porté plainte contre la France devant la Commission européenne pour discrimination, en raison de cette obligation de douze mois d’abstinence.

A l’automne 2018, le Parlement s’était penché sur la question. Au final, l’Assemblée avait maintenu le statu quo, vote qui avait divisé jusque dans les rangs de la majorité LREM-MoDem, à l’occasion de l’examen d’une proposition de loi LR. Il s’agissait d’un amendement porté par un député PS. A cette occasion, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait déposé un amendement pour supprimer la mesure, avant de le retirer pour ne pas donner l’impression de s’opposer « sur le fond ». Elle avait néanmoins appelé au « bon sens » des députés avant le scrutin.

« Comme vous, je me suis étonnée, pour ne pas dire émue, du critère d’abstinence d’un an (…) Mais n’inscrivons pas dans la loi des critères de sélection qui nous feraient prendre un risque un jour par rapport à un nouvel agent pathogène ou un risque d’épidémie », avait dit Agnès Buzyn, en soulignant que ces critères relèvent davantage du règlement que de la loi. Ce critère provient effectivement d’un arrêté du 5 avril 2016.

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