Chemsex en Île-de-France : «Il y a des complications et quelques morts chaque année»

Thibaut Jedrzejewski, médecin au centre de santé Le 190, travaille sur les addictions et organise des consultations dédiées au chemsex. Il alerte sur le manque de connaissance des professionnels de santé face à ce phénomène qui prend de l’ampleur depuis la pandémie.

Thibaut Jedrzejewski, médecin généraliste spécialisé dans les addictions, travaille au 190, le centre de santé sexuelle basé à Paris. /Xavier Héraud
Thibaut Jedrzejewski, médecin généraliste spécialisé dans les addictions, travaille au 190, le centre de santé sexuelle basé à Paris. /Xavier Héraud

    Thibaut Jedrzejewski travaille depuis plus de trois ans au 190, le centre de santé sexuelle installé à Paris. Ce médecin généraliste a vu de près l’expansion de la pratique du chemsex dans la communauté gay puisque, désormais, plus de la moitié de ses consultations sont concernées par ce phénomène, ce qui correspond à 30 à 40 patients hebdomadaires, consultant au sujet de leurs pratiques visant à avoir des rapports sexuels sous l’effet de drogues de synthèse.

    Depuis quand cette pratique existe-t-elle ?