Australie : Sydney et Melbourne rouvrent leurs dancefloors

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Après sept mois de fermeture, les clubs de Sydney et de Melbourne ont enfin reçu le feu vert pour révouvrir leurs portes.

Après sept mois de fermeture, les clubs de Sydney et de Melbourne ont enfin reçu le feu vert pour révouvrir leurs portes et accueillir les clubbeurs et les clubbeuses sur le dancefloor.

Mais attention. Comme le précise cet article du Guardian, avec des règles strictes : « pas plus de 50 personnes sur la piste de danse à la fois, avec suffisamment d’espace pour une personne par quatre mètres carrés. »

Un des organisateurs de soirées et d’événements les plus populaires de la ville de Sydney est le très queer Heaps Gay, qui avait lancé la fête dès 17 heures, lundi 7 décembre, sur le toit du Cooper’s Hotel dans le quartier de à Newtown. Le chroniqueur Ben Neutze raconte son expérience pour The Guardian.

« L’envie que j’ai ressentie le plus profondément dans mon corps cette année est celle des dancefloors »

« Quand je suis arrivé, on m’a dit que je pouvais attendre à une table sans aucune garantie de pouvoir danser. Je ne me considère pas comme un grand fêtard, mais j’ai été surpris de découvrir que l’envie que j’ai ressentie le plus profondément dans mon corps cette année est celle des dancefloors. Et elle n’a jamais été aussi forte que assis d’un côté d’une grande porte coulissante en verre, à regarder 50 personnes danser toute la nuit. Au bout de quelques heures, certains des 50 premiers ont commencé à partir et j’ai finalement obtenu la permission d’y aller. Pour quelqu’un qui aime parfois traiter les événements et les sentiments de la vie en les écrasant en musique, c’était un vrai moment de libération. Après plusieurs mois dans un appartement d’une seule pièce où, par respect pour mes voisins, j’ai gardé le volume bas, j’avais oublié ce que ça faisait d’avoir une pulsation de ligne de basse se frayer un chemin dans mon estomac. »

Ben Neutze rappelle en effet que depuis des décennies, les clubs ont été des lieux de rassemblement pour les personnes LGBT+.

Comme lui qui voit dans cette première soirée la promesse de « nombreuses fêtes dans notre futur », les clubbeurs et les clubbeuses du monde entier espèrent en effet voir les dancefloor vibrer à nouveau.

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