Deux hommes se sont vus refuser un massage dans un spa d'une ville de Floride aux États-Unis, lundi 4 mars, parce qu'ils sont gays. Ils ont décidé de dénoncer publiquement cette discrimination.
Une discrimination, pure et dure. Lundi 4 mars, deux hommes en couple se sont vus refuser un massage dans un spa d'une ville de Floride. Ils avaient pourtant payé un acompte de 109 $ sur le site Groupon.
Michael Garcia, l'un des deux hommes, a posté un long message sur Facebook dans lequel il s'est plaint du manager de ce spa. "Quand nous sommes arrivés, le manager nous a refusé ce service parce que nous sommes deux hommes gays. Il a clairement dit qu'il fallait que ce soit un homme et un femme. Même après lui avoir dit qu'on avait déjà payé, il nous a quand même refusé ce massage pour couple."
Interviewé par la chaîne NBC News Michael confie "avoir mal". Et de poursuivre : "Ça craint parce qu'on est juste comme tout le monde."
Des excuses en demi-teinte
Les deux hommes ont eu le réflexe de filmer la scène et de la poster sur les réseaux sociaux. Et, comme on l'entend distinctement dans la séquence, le manager a été très clair : "Un massage pour couple est destiné à un homme et une femme uniquement".
Le post de Michael a rapidement été repris en nombre sur le réseau social. Et les internautes n'ont pas hésité à laisser des commentaires négatifs sur les réseaux sociaux. Ce qui a conduit le manager a formuler des excuses dans un message posté sur Facebook : "Je suis désolé ! Je crois que j'ai mal compris la définition du couple. (...) Dans mon pays, un couple signifie un homme et une femme. Je n'ai jamais vu un couple de même sexe."
Mais pour le couple, difficile de pardonner. "Son origine n'a aucune importance. Ici c'est l'Amérique. Il devrait savoir que l'homosexualité est quelque chose de normal. Qu'il faut traiter tout le monde de façon égale, les noirs, les blancs, les homosexuels, les hétérosexuels", a-t-il expliqué à NBC News.
Le gérant a invité le couple à revenir pour un massage gratuit. L'offre a été déclinée.
Crédit photo : Facebook Michael Levenosa.
