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Guérilla législative contre les trans

Guérilla législative contre les trans
Photo: flickr/T. Eytan (CC BY-SA 2.0)

État dominé par les Républicains, le Tennessee multiplie les mesures discriminatoires. La dernière en date vise les commerces et établissements trans-friendly.

Donald Trump a beau avoir quitté la Maison-Blanche, l’offensive républicaine contre les droits des personnes LGBTQ+ se poursuit au niveau des États américains. Elle est particulièrement intense au Tennessee, où les élu·e·s conservateur·trice·s se livrent à une véritable guérilla législative. Leur bouc-émissaire favori: les trans*, cibles de ce que les défenseurs des droits civiques ont qualifié de «slate of hate» («ardoise de la haine»).

Les dernières mesures adoptées confinent à l’absurde. Comme celle qui oblige les patrons d’établissements à mettre en garde leur clientèle avant l’utilisation de WC non genrés. «Cet établissement a pour politique de permettre l’utilisation des toilettes par tous les sexes biologiques, quelle que soit la désignation des toilettes», doit-on obligatoirement lire sur la porte. L’auteur de la proposition de loi, le représentant Tim Rudd, a précisé que les contrevenants s’exposeraient à une amende, voire à une peine de prison, rapporte LGBTQ Nation.

Obsession
Tout est fait pour dissuader l’aménagement de toilettes non genrées, devenues une véritable obsession dans les États dominés par le Parti républicain. Au Tennessee toujours, une loi encourage les parents de poursuivre en justice les écoles dont un·e élève rencontrerait des «personnes du sexe opposé dans des toilettes collectives».

La «slate of hate» contient d’autres lois que les organisations de défense des droits civiques comme l’ACLU ont entrepris de contester devant les tribunaux fédéraux. Une des plus graves est l’interdiction faite au personnel médical d’assister des jeunes trans prépubères, en vigueur dans l’Arkansas et en débat dans l’Alabama, l’Oklahoma, la Caroline du Sud et le Texas. Au niveau scolaire, on peut aussi citer l’exigence d’une attestation de «sexe biologique à la naissance» pour la pratique du sport féminin. Les écoles du Tennessee ont en outre été sommées d’avertir les parents d’élèves 30 jours à l’avance si les thèmes de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre doivent être abordés en classe. De façon à ce que, le cas échéant, les enfants puissent être retirés de l’école et n’entendent jamais parler de personnes LGBTQ+. «Nos enfants sont impressionnables, et il est important de réfléchir à ce à quoi nous permettons d’exposer leur esprit», a justifié Tim Rudd.