Près de neuf Canadien.ne.s sur dix sont « à l'aise » avec les personnes LGBT+, d'après un sondage

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Le sondage a été réalisé afin de comprendre les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes LGBT+ au quotidien.

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Drapeau du Canada avec le drapeau LGBT+ pendant la marche des fiertés de Montréal - Marc Bruxelle / Shutterstock

Le sondage a été initié par le bureau du Conseil privé du Canada, qui est en charge de conseiller le Premier ministre et de coordonner les actions des différents ministères. Réalisée cet été, l’enquête interrogeait la population canadienne sur trois points : seraient-ils ou elles en confiance avec un.e voisin.e, directeur.trice et médecin LGBT+ ?

Les Canadiens, majoritairement « à l’aise » avec les personnes LGBT+

Les résultats ont révélé que la grande majorité des Canadien.ne.s est « à l’aise » avec les personnes LGBT+.

Concernant la première question, 91,8 % de la population s’est dite « à l’aise » avec un.e voisin.e LGB, contre 87,6 % avec un.e voisin.e trans.

Les chiffres restent élevés pour la confiance envers les directeur.trices : 90,5 %.

Bien qu’ils soient toujours positifs, les résultats baissent légèrement pour la question sur les médecins LGBT+. 88,2 % des Canadien.ne.s seraient « à l’aise » avec un.e médecin LGB, et 79,9 % avec un.e médecin trans.

« Nous avons évidemment plus de travail à faire. Mais c’est définitivement un pas dans la bonne direction »

Helen Kennedy, la directrice exécutive de l’association LGBTQ Egale Canada, a déclaré à Global News : « c’est vraiment bien de voir l’attitude des Canadiens changer, pour être plus ouvert.e.s et inclusif.ve.s. Nous avons évidemment plus de travail à faire. Mais c’est définitivement un pas dans la bonne direction ».

Evolution des mentalités

Ces chiffres témoignent d’une évolution des mentalités des Canadien.ne.s envers la communauté LGBT+. Le pays est notamment en phase d’interdire les thérapies de conversion.

Le 13 décembre, Justin Trudeau a envoyé une lettre à son ministre de la Justice, David Lametti. Dans celle-ci, le Premier ministre demande à ce que le Code pénal soit amendé pour rendre les pratiques de thérapies de conversion illégales au Canada.