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Qui est vraiment Nicky Doll, la reine des drag-queens françaises

L’artiste de 31 ans sera, aux côtés de l’animatrice Daphné Bürki et du DJ Kiddy Smile, la maîtresse de cérémonie de la version hexagonale de l’émission américaine « RuPaul’s Drag Race », diffusée à partir du 25 juin sur France TV.

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Publié le 20 juin 2022 à 07h00

Temps de Lecture 1 min.

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Nicky Doll, à Paris, en octobre 2020.

Une monarque sans frontières

« J’ai eu la chance de représenter mon pays aux Etats-Unis, aujourd’hui c’est un honneur d’être à la tête de ce projet en France. » Seule Française à avoir participé à l’émission américaine de concours de drag-queens « RuPaul’s Drag Race », Nicky Doll, 31 ans, est aujourd’hui l’une des figures emblématiques de la scène française. A partir du 25 juin, elle sera la maîtresse de cérémonie de la très attendue version hexagonale, « Drag Race France », diffusée sur France.tv Slash et France 2, aux côtés de l’animatrice Daphné Bürki et du DJ Kiddy Smile. « Cette émission va offrir à d’autres drag-queens françaises de nombreuses opportunités, comme j’ai pu en avoir avant », se réjouit-elle.

Une dingue de mode

Vite étiquetée « fashion queen » par les spectateurs américains, Nicky Doll, maquilleur de formation, voue une passion à la mode. A l’écran, ses tenues rendent hommage aux couturiers Christian Dior, Azzedine Alaïa ou Thierry Mugler, maison avec laquelle elle a collaboré pour des campagnes publicitaires numériques. Depuis qu’elle jouit d’une certaine notoriété, le monde de la mode la regarde de près. Notamment Guillaume Henry, directeur artistique de la maison Patou et fan de la première heure : « Elle a dans son style une infinie précision, une grande drôlerie, une allure singulière. Elle est l’exemple parfait de ce que la France fait de beau. »

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Une féminité revendiquée

Né à Marseille et élevé par sa mère, Karl Sanchez, de son vrai nom, passe les premières années de sa vie entre plusieurs continents. « Ma mère n’était pas du tout diplomate [il n’en dira pas plus], elle adorait juste bouger et voyager. Dès qu’elle en avait marre du pays, on vendait tout et on s’en allait. » Après une enfance dans les Caraïbes, Karl passe son adolescence à Tanger, au Maroc. Sa vie y est contrastée, entre l’accueil chaleureux de certains et le harcèlement qu’il subit, en raison de son « côté efféminé ». Une période qui ne l’aide à accepter ni sa part de féminité ni son homosexualité. A 18 ans, il s’installe à Paris. C’est lors de sa première Marche des fiertés, en 2009, qu’il incarne un personnage de drag-queen. De là naît Nicky Doll. « J’avais besoin de faire sortir toute une frustration liée à ma féminité. »

Une pop star en puissance

Si Nicky Doll s’est fait un nom en devenant drag-queen, son rêve était de devenir chanteuse. Son pseudonyme est inspiré de la rappeuse américaine Nicki Minaj, et c’est avec l’espoir de devenir la « Lady Gaga française » qu’il a débarqué à Paris. Tour à tour mannequin ou influenceuse, forte de près de 650 000 abonnés sur Instagram, elle a toujours pour objectif de devenir star de la pop. « Je bosse sans cesse sur des projets en lien avec mon rêve, j’espère pouvoir y arriver », déclare celle qui révèle travailler sur un premier album.

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