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Reportage

Après la télévision, «Drag Race France» cartonne en version cabaret

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LGBT +dossier
«Le Légendaire Cabaret Club», qui rassemble les dix candidates de la première saison du concours de drag-queens, remplit les salles dans tout le pays.
par Marine Bourrier
publié le 24 octobre 2022 à 17h47

Le maquillage est impeccable, la perruque platine monroesque. Le ton, lui, est mordant. «On a des voisins un peu «tradi». Et malheureusement, ils n’aiment pas être dérangés par «ces gens-là» [allusion aux récents propos homophobes de la ministre chargée des Collectivités territoriales, Caroline Cayeux, ndlr]… Alors faites un maximum de bruit dans la salle !» On est au Casino de Paris, un vendredi soir de la mi-octobre. En maîtresse de cérémonie, la célèbre drag-queen Nicky Doll. Ce soir-là, la salle parisienne accueille le Légendaire Cabaret Club : un show où se succèdent les dix candidates de la première saison de l’émission Drag Race France, déclinaison du concours RuPaul’s Drag Race auquel Nicky Doll est la seule Française à avoir participé. Avec 14 saisons au compteur (en partie diffusées sur Netflix) et des adaptations dans une dizaine de pays, cette téléréalité américaine a bouleversé les représentations du drag sur petit écran.

Il y a encore quelques mois, Lolita Banana, La Big Bertha ou encore Soa de Muse étaient méconnues du grand public. La visibilité offerte par l’émission a changé la donne. Depuis le début de la tournée en septembre, les «plus talentueuses et sulfureuses drag-queens de France», dixit Nicky Doll, électrisent les salles de spectacle à travers

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