hyphen hyphen 1: 27:00
  • Copié
Tiffany Fillon
Samedi et dimanche, de nombreux artistes ont rendez-vous sur la scène du Paris Est Têtu Festival. Pour Romain Burrel, directeur de la publication du magazine "Têtu", un tel événement manquait dans la grande famille des festivals français. 
INTERVIEW

Samedi et dimanche, c'est le Paris Est Têtu Festival, un nouveau festival qui ouvre ses portes à l'Hippodrome d'Auteuil, à Paris. Pour l'occasion, Émilie Mazoyer reçoit, dans Musique!, Romain Burrel, directeur de la publication du magazine Têtu, à l'origine du festival. À ses côtés, le groupe électro Hyphen Hyphen, tête d'affiche du Paris Est Têtu Festival. 

Jake Shears, Corinne, Kiddy Smile, Alice et Moi, Hyphen Hyphen... Les artistes présents au Paris Est Têtu Festival ont beau être tous tendance, ils ne se ressemblent pas. Sauf sur un point : leur soutien à la cause LGBT, à l'image du magazine Têtu, créateur de l'événement. "L'idée c'est de soutenir Têtu, un petit magazine difficile à faire, que l'on a relancé il y a un an, à bout de bras et dont on est très fier", explique Romain Burrel.

Le Paris Est Têtu Festival se veut aussi un "moment de fête" qui "donne la voix aux artistes LGBT et queer-friendly", affirme Romain Burrel. Ce ne sera pas pour autant un événement exclusif puisque Romain Burrel tient à l'esprit d'ouverture cher au journal. "C'est un festival ouvert. Il ne faut pas être LGBT pour venir au festival", promet-il.  

La musique : l'ADN de Têtu 

Mais pourquoi mettre en place un festival de musique ? "La musique c'est dans l'ADN de Têtu", répond Romain Burrel. "C'est quelque chose très important pour la communauté LGBT. C'est même le premier refuge quand on est un jeune homosexuel ou transsexuel, pour les personnes LGBT."

Le festival qui aura lieu au Jockey Club, situé au sein de l'Hippodrome d'Auteuil, pourra accueillir plus de 3.500 personnes. Et, ce n'est pas un hasard si le Paris Est Têtu Festival a lieu aux frontières de Paris. "On voulait un endroit un peu excentré parce quel 'on s'est dit que c'était plus cool pour faire cet événement", explique Romain Burrel.