«Plus de droits, moins de blabla. Trop de promesses, on régresse !» Tel est le mot d’ordre, sévère, de la Marche des fiertés, qui se tient ce samedi. Organisée chaque année par la soixantaine d’associations regroupées au sein de l’Inter-LGBT (Aides, Association des familles homoparentales, Bi’cause…), la manifestation n’avait pu se tenir en 2020, crise sanitaire oblige. Cette année, pour la première fois, le cortège partira ce samedi à 15 heures de Pantin (Seine-Saint-Denis), pour rallier la place de la République. Objectif : rappeler que l’égalité des droits est encore loin d’être acquise, à quelques mois de la prochaine élection présidentielle. Matthieu Gatipon, porte-parole de l’Inter-LGBT, espère «imposer un message fort dans l’opinion», avec cette marche à la tonalité très politique.
C’est la première fois que la Marche des fiertés ne part pas de Paris intra-muros. Pourquoi ?
C’est le résultat d’un constat : tous les organisateurs et participants n’habitent pas un triplex dans le Marais. Nous avons voulu une marche qui ressemble aux bénévoles qui l’organisent. C’est aussi l’occasion d’accompagner un mouvement de fond dans ces régions et dans ces quartiers, où des associations locales comme Queer Pantin ou Saint-Denis ville au cœur fourmillent d’initiatives. Déplacer la manifestation permet de soutenir ces initiatives, de créer des synergies et de faire passer un message fort dans l’opinion.
Outre l’impossibilité de marcher l’an dernier, quel a été l