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Des licornes, des paillettes, du strass et du gros son : malgré un ciel parisien bien gris, la marche des Fiertés LGBT+ a retrouvé des couleurs, samedi 25 juin. Peu après 14 h 30, après deux années ternies par le Covid-19, une foule compacte s'est élancée depuis la porte Dorée en direction de la place de la République, sous une pluie fine et dans une ambiance festive comme c'est le cas généralement depuis les années 1970.
Des parapluies et des capes arc-en-ciel émaillaient le cortège, entre les différents chars des associations ou communautés LGBT d'entreprises comme Air France ou la SNCF. Les autorités, qui anticipaient une mobilisation de 25 à 35 000 personnes dans la capitale, ont décidé de renforcer la sécurité au lendemain de la fusillade mortelle à Oslo près d'un club gay. Mais l'inquiétude n'était pas de mise parmi les participants. Plusieurs d'entre eux arboraient des pancartes « free hug » (câlin gratuit), appelaient à « imaginer la vie gayment » ou encore proclamaient « on n'est pas des monstres ».À LIRE AUSSI « Poutine, c'est l'homophobie plus l'arme nucléaire » Aux abords du cortège, des vendeurs de chapeaux, drapeaux, sifflets et autres goodies aux couleurs arc-en-ciel ravitaillaient les troupes. Le mot d'ordre choisi cette année par le collectif associatif Inter-LGBT, qui organise cette marche, est « Nos corps, nos droits, vos gueules ! ». Une formule virulente assumée qui vise notamment à protester contre la « banalisation de la parole LGBTQIphobe et surtout transphobe », trop souvent ignorée des pouvoirs publics, selon eux. La marche est aussi en solidarité avec l'Ukraine. En guise de symbole, c'est Anna, militante lesbienne venue de ce pays en guerre, qui a été la première à prendre la parole dans le carré de tête.
La Pride, « un grand moment de revendication »
D'autres prises de parole ont suivi pour dénoncer l'homophobie, mais aussi pour s'inquiéter de la montée de l'extrême droite, mettre en avant le sort des migrants LGBT ou encore s'émouvoir de la décision vendredi de la Cour suprême américaine de révoquer le droit à l'avortement. Une militante a également insisté sur le fait que la marche est « un grand moment de revendication » et non « une grande fête colorée avec de la bonne musique ».
Dans l'après-midi, les organisateurs avaient prévu trois minutes de silence en hommage aux victimes du sida. Un concert était aussi au menu en fin de journée avec une centaine d'artistes, dont Bilal Hassani, ex-candidat de la France à l'Eurovision. Outre cette manifestation habituelle, des marches alternatives sont apparues ces dernières années, affichant d'autre slogans et revendications, souvent plus contestataires. Le 4 juin, un millier de personnes ont ainsi défilé à Saint-Denis pour la deuxième « Pride des banlieues ». Et le 19 juin, ils étaient, selon les associations, quelque 50 000 à Paris à la Pride radicale anti-capitaliste et anti-raciste.
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Pourquoi appelle t on ca la marche des fiertés. Quand on j v oit le défilé, il n’y a pas de quoi en être fier. C’est moche et ridicule. Ça dessert la cause qu’ils sont censé défendre
En employant le mot décadence vous maltraitez à mon sens les homos ou les trans. Ils vivent bien souvent en cachant la sexualité que mère nature leur a donné au berceau et une fois l’an font une fête dite des « fiertés », histoire de conjurer cette honte ressentie par beaucoup d’entre eux, traités par leur famille, et une grande partie de la société, de décadents.
Pourquoi ce besoin de manifester ?
Pour convaincre qui ?
Eux ? Nous ? Les jeunes ?