Datuk Mohamaddin bin Ketapi a fait cette déclaration alors qu'il s'adressait aux médias lors d'un événement qui s'est tenu en Allemagne le 5 mars, selon Deutche Welle.

Quand on lui a demandé si le pays était sans danger pour les homosexuels, Ketapi a répondu: "Je ne pense pas que nous ayons quelque chose comme ça dans notre pays".

Ce commentaire est intervenu alors que le ministre cherchait à faire de la Malaisie une destination touristique attrayante, après avoir parlé de sa "beauté naturelle et de sa culture accueillante".

L'homosexualité est illégale en Malaisie et le gouvernement de l'actuel Premier ministre, Mahathir Bin Mohamad, a été accusé d'avoir organisé la répression contre la communauté LGBT.

Prenant la parole en octobre, le Premier ministre a affirmé que les droits des personnes LGBT faisaient partie des "valeurs occidentales".
Selon le Bangkok Post et le Nikkei Asian Review, il a déclaré: "Parfois, les Asiatiques acceptent les valeurs occidentales sans se remettre en question. Nous devrions être libres de ne pas changer nos valeurs selon leurs souhaits". 

"L'institution du mariage, l'institution de la famille a maintenant est négligée en Occident. Pourquoi devrions-nous suivre cela? Notre système de valeur est bon, a-t-il ajouté. Par exemple, en Occident, les hommes se marient avec des hommes, les femmes avec des femmes, et la famille n’est pas composée de père, de mère et d’enfant, mais de deux hommes qui adoptent un enfant de quelqu'un.
Ils appellent ça une famille".

En août 2018, le ministre des Affaires religieuses du pays, Mujahid Yusof Rawa, a ordonné que deux portraits d’activistes LGBT malaisiens soient retirés d’une exposition.

Le même mois, le vice-Premier ministre malaisien, le Dr Wan Azizah Wan Ismail, a ordonné aux personnes homosexuelles de garder leur sexualité secrète, tandis que le vice-ministre de la Santé, le Dr Lee Boon Chye, a affirmé que les personnes LGBT souffraient d'un "trouble organique".

Mahfuz Omar, sous-ministre au département du Premier ministre, a déclaré que les personnes LGBT avaient besoin d'aide pour retrouver leur "identité d'origine" et que le fait de permettre à des personnes d'être transgenres causerait un chaos dans la société.

Rédaction 

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