HOMOPHOBIE - Une justification qui peinera sans doute à convaincre. Ce mercredi 19 juin, “Quotidien” a diffusé une interview d’Agnès Cerighelli, élue de Saint-Germain en Laye récemment convoquée par la police en raison de ses tweets virulents envers la communauté LGBT publiés au mois de mars.
Celle qui a plusieurs fois été épinglée pour avoir inventé une “proximité” avec Emmanuel Macron a justement été interrogée à la sortie du commissariat.
Invitée à clarifier sa position vis-à-vis de la communauté LGBT, Agnès Cerighelli a juré qu’elle n’était “nullement homophobe”, avant d’asséner l’argument ultime: “j’ai des amis homosexuels”. Soit l’exact équivalent du fameux “ami noir” qu’une personne accusée de racisme convoque pour se défendre.
Une justification qui, bien souvent, est davantage perçue comme un aveu que comme un argument convaincant (vidéo ci-dessous).
Pour rappel, dans l’un de ses tweets, l’intéressée avait fait un parallèle entre la “secte LGBT” et les nazis, ce qui avait déclenché la colère de l’association SOS Homophobie, qui avait décidé de porter plainte.
Coutumière des tweets outranciers, elle avait également tenu des propos à caractère transphobe à l’égard de Julia Boyer, victime d’une agression transphobe à République à Paris.