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Les Français sont plus tolérants vis-à-vis de l'homosexualité et de sa manifestation dans l'espace public, mais ils conservent des clichés envers les personnes LGBT selon une étude de l'Ifop publiée mercredi 26 juin. En 2019, 85 % des personnes interrogées considèrent que l'homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité », alors qu'ils étaient 24 % en 1975, selon cette enquête réalisée par l'Ifop pour la Fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais, en partenariat avec la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT). Seuls 8 % pensent encore que c'est « une maladie que l'on doit guérir » contre 42 % en 1975, sept ans avant la dépénalisation de l'homosexualité, et 7 % considèrent que c'est « une perversion sexuelle que l'on doit combattre » (22 % en 1975).
« Une acceptation croissante du principe d'homosexualité »
Les Français sont aussi plus ouverts concernant la manifestation de l'homosexualité dans l'espace public : 33 % trouvent « plutôt choquant » qu'un couple homosexuel s'embrasse dans un lieu public, en baisse de 30 points depuis 1996. Et le fait de se tenir la main choque 17 % d'entre eux (- 10 points). Concernant la parentalité, 83 % des Français pensent qu'« un couple homosexuel est capable d'assurer son rôle de parent aussi bien qu'un couple hétérosexuel ». Plus la personne interrogée fréquente des offices religieux, moins elle est d'accord (88 % pour les personnes qui assistent uniquement à des cérémonies sont d'accord contre 54 % qui fréquentent de manière hebdomadaire). « Il y a une acceptation croissante du principe d'homosexualité, mais elle ne doit pas être confondue avec sa normalisation intégrale », commente auprès de l'Agence France-Presse François Kraus, directeur du pôle politique de l'Ifop.
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Pour le sondeur, les évolutions législatives dont le mariage pour tous en 2013 et la plus grande représentation des familles homoparentales dans les médias ont contribué à légitimer ces familles. La plus grande tolérance n'anéantit toutefois pas certains clichés récurrents à l'égard des homosexuels. Un Français sur cinq (20 %) estime que « certaines professions où l'on est en contact permanent avec des enfants devraient être interdites aux homosexuels », indique l'enquête. Parmi les sondés, 27 % se déclarent mal à l'aise en présence de personnes transgenres et 14 % avec des personnes homosexuelles ou bisexuelles du même sexe qu'eux. Au total, 30 % des Français ont au moins une fois été mal à l'aise avec des personnes LGBT.
Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 mai au 3 juin 2019, auprès d'un échantillon de 3 013 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
1- l'homosexualité n'est pas un choix, sinon il y aurait 0% d'homo étant donné la discrimination et la haine de certains : cette discrimination peut aller dans certains pays jusqu'à condamner à mort les homos.
2-l'homophobie n'est pas due à "une volonté de se démarquer ni à une victimisation constante" qui peuvent effectivement y contribuer, mais à un dégoût de l'autre ressenti viscéralement par certains convaincus d'être du bon côté. C'est juste une forme de racisme (comme le "dégoût des noirs, des juifs, ou des arabes, etc. ) qu'il convient de combattre.
3-je suis probablement naif mais évidemment que la tolérance est la solution à l'harmonie de la vie entre tous les humains, bien loin de l'arrogance affichée par tous les discours de haine et de stigmatisation des majorités bien-pensantes.
4-seule une égalité de droit réelle et sans discrimination entre tous les humains (cf déclaration des droits de l'homme) permettra l'extinction des revendications des minorités, aussi choquantes qu'elles peuvent paraître aux yeux de certains.
Quand ils auront la PMA et la GPA... Ils revendiqueront quoi ?
Lorsque, sous prétexte de ne pas vouloir du sexe opposé dans sa vie, ces gens sont prêt à priver un enfant de père (PMA) ou de mère (GPA), ce devient assez préoccupant.
Je trouve que c’est aussi assez malhonnête intellectuellement parlant de leur part car, quoi qu’il arrive ces gens ne peuvent pas procréer entre eux mais ils vont quand même chercher le sexe opposé pour la conception (PMA) et/ou la naissance de l’enfant (GPA), c’est à dire pour la partie du travail qu’ils ne peuvent pas faire en raison de leur préférence sexuelle.
Et puis, les LGBT, puisque c’est ainsi qu’ils se nomment, peuvent-ils s’inscrire dans la parité homme/femme si chère à notre époque ?