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Éclaboussures de mauvais augure

Éclaboussures de mauvais augure

Une semaine après la fin de la Geneva Pride, des vandales ont aspergé le célèbre Mur des Réformateurs de peinture aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet: six bidons de peintures ont été déversés sur le Mur des Réformateurs, monument emblématique de Genève, dans la nuit de dimanche à lundi. Des employés municipaux ont découvert les dégâts au matin, tout comme les bidons abandonnés au pied des statues des pères du protestantisme, dans le bassin qui borde le Mur, au parc des Bastions.

La restauration du monument centenaire prendra plusieurs jours, rapporte la «Tribune de Genève», qui estime le montant du chantier entre 10’000 et 15’000 francs. La Ville de Genève a porté plainte.

Réactions atterrées
L’acte de barbouillage est loin d’être une première. En mars, un «Où sont les femmes?» y avait été tagué. Cette nouvelle action n’a pas été revendiquée, mais elle a suscité des réactions souvent atterrées au sein de la communauté LGBTQ+, par ailleurs montrée du doigt par certains commentateurs. Elle survient une semaine après une très (trop?) consensuelle Geneva Pride qui s’était achevée au même endroit. Hier le comité de l’événement a réagi avec un bref post sur Facebook, où il «se distancie de cet acte» et indique n’avoir aucune information sur ses auteur·e·s.

«Les homophobes de service ne se gênent pas pour accuser sans avoir la moindre preuve. Et si c’était justement ceux-ci qui avaient souillé les Réformateurs pour jeter l’opprobre sur les personnes LGBT+?», s’interroge pour sa part Didier Bonny, coprésident de la Fédération romande des associations LGBT, tout en relevant le caractère «stupide» de ces dégradations.