L’Ouganda dément vouloir imposer la peine de mort aux homosexuel.le.s

Publié le

La présidence ougandaise a rectifié le tir après les annonces d'un ministre sans doute un peu trop zélé. Mais la criminalisation demeure...

ouganda-peine-mort-homosexuels-1024x576
Manifestation en Ouganda - Capture d'écran BFM TV

Face au tollé mondial, suite à l’annonce d’un projet de loi instituant la peine de mort pour les gays, la présidence ougandaise a démenti l’information.

Afin de « freiner la propagation de l’homosexualité », des responsables gouvernementaux ougandais avaient annoncé la semaine dernière leur intention de présenter à nouveau une loi autorisant l’exécution de citoyen.ne.s condamnés pour des actes homosexuels. Il s’agissait du projet dénommé « Kill the Gays » (Tuez les Gays) qui avait été déjà présenté et abandonné il y a cinq ans.

À la vue de ce projet de loi, des donateurs internationaux tels que l’Union européenne, la Banque mondiale, les États-Unis ont déclaré qu’ils soutiendraient et défendraient les droits des personnes LGBT+.

« Le gouvernement n’a pas l’intention de présenter une telle loi. Nous avons le code pénal qui traite déjà les problèmes de comportement sexuel contre nature, il n’y a donc pas de projet de loi à venir. »

Lundi, l’Ouganda a fait marche arrière sans que l’on puisse y voir un lien avec l’attitude des donateurs. « Le gouvernement n’a pas l’intention de présenter une telle loi. Nous avons le code pénal qui traite déjà les problèmes de comportement sexuel non naturel, il n’y a donc pas de projet de loi à venir. » a déclaré Don Wanyama, attaché de presse du président Museveni.

Certains pays d’Afrique ont encore à l’heure actuelle les lois les plus intolérantes concernant les personnes LGBT+. Des législations souvent héritées de la période des empires coloniaux européens.