Temps de lecture : 8 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Adam* torture les manches de sa polaire trop large, esquisse un sourire. Il a 20 ans, des traits fins, de grands yeux bruns, un petit bouc encore clairsemé : il a entamé sa transition hormonale à l'hiver 2020 et sort tout juste d'une torsoplastie qui lui a fait un buste de garçon. Il lui semblait « impensable » d'attendre les deux ans de prise d'hormones nécessaires à ce que l'opération soit remboursée : il a lancé une cagnotte pour aider à rassembler les 5 500 euros dont il avait besoin, sa mère a payé l'essentiel. Adam se définit comme garçon transgenre depuis plusieurs années. Le mot, il l'a découvert en seconde, après une rencontre en ligne. Enfant, c'est-à-dire petite fille, il demandait à ses copains d'école de lui donner un prénom masculin. « J'ai essayé de rentrer dans le rang e...
Landmark/Starface – Jean Claude MOSCHETTI/REA POUR « LE POINT »
Ça fait mauvais genre.
Depuis trop longtemps, en France, on moutonne... L'assistanat quasi généralisé, petit à petit, a éteint les contestations populaires. Si nous ignorons les grèves des syndicats qui ne sont que des revendications étroites d'intérêts corporatistes, quelles contestations structurées se font encore entendre ? La seule, depuis moult lustres, fut celle des "gilets jaunes", vite éteinte de la façon que l'on sait. Quoi qu'il en soit, tout se passe comme si la planète était relativement stable, même si des tensions existent (climat, Chine-USA, etc. ). Dans ce climat atone, on constate que, dans la sphère médiatique, à part les futures élections présidentielles, les seuls sujets encore porteurs sont très minoritaires en ce qu'ils concernent très peu de monde : des transgenres, des "végans" et autres épiphénomènes. A l'inverse, curieusement, la plupart des sujets qui recueillent une très large majorité de demande (l'euthanasie asssistée, demandée par 93% des Français) sont rejetés par ceux qui nous gouvernent, médias inclus, puisque cette institution fait désormais partie de la gouvernance du pays.
Je maintiens donc d'en France, à l'heure actuelle, l'essentiel est systématiquement mis sous le tapis et que l'éphémère a pris une place prépondérante. En d'autres termes, que la charrue est mise devant les boeufs !
Le problème reste donc uniquement ceux qui n'en n'ont pas les codes.
Un transgenre qui n'accepte pas le "ladies and gentleman " est évidemment hors jeu.
L'unique problème est, et restera la récupération politique des minorités.