prisonPrison ferme pour avoir volé et cambriolé des hommes rencontrés sur Grindr

Par têtu· le 14/11/2019
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Trois hommes ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir volé et cambriolé, parfois avec violence, des hommes rencontrés sur l'application Grindr.

Les condamnations ont été prononcées ce mardi 12 novembre. Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné trois hommes à quatre ans de prison, dont huit à dix mois de sursis, pour avoir volé et cambriolé, parfois avec violences physiques, des hommes rencontrés sur l'application gay Grindr.

Selon France 3, qui révèle l'information, les trois hommes ont sévi entre décembre 2018 et février 2019. En tout, ils auraient procédé à une dizaine de cambriolages.

Leur modus operandi était simple : ils avaient créé deux profils sur Grindr grâce auxquels ils trouvaient leurs victimes avant de se rendre chez eux et de les séduire. Les deux complices profitaient alors des "moments d'intimité" pour cambrioler les lieux. Ils en venaient aux violences lorsque les victimes se rendaient compte de la supercherie.

Piégés lors de leur dernier cambriolage

Comme le rappelle France 3, les hommes ont été piégés lors de leur dernier cambriolage. L'une des victimes, qui avait vu son ordinateur volé, a recontacté l'un des auteurs pour lui racheter le matériel. Sauf qu'il avait également contacté la police qui était présente lorsqu'ils se sont revus. "Le piège se referme alors sur les voleurs", concluent nos confrères de France 3.

Ce n'est pas la première fois que de telles dérives se produisent via Grindr. En septembre dernier, nous avions publié dans nos colonnes les témoignages de plusieurs hommes dont les photos intimes, obtenues via Grindr, avaient été publiées sur Twitter. Après avoir découvert le pot-aux-roses, plusieurs victimes présumées avaient décidé de porter plainte.

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Plus récemment, en octobre, un homme a été jugé et condamné à un an de prison ferme par le  tribunal de Nancy pour avoir réclamé de l’argent à ses amants, sans quoi il divulguait des images intimes d’eux à leurs employeurs ou sur les réseaux sociaux.

Crédit photo : Shutterstock/Piotr Swat.