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Mounir Mahjoubi ne veut rien laisser passer. L'insécurité est donc au cœur de son programme pour Paris, lui qui ambitionne d'être investi par LREM pour les élections municipales de 2020. Dans un entretien au Journal du dimanche, il présente ses propositions afin de faire de la capitale une ville plus sécurisée en expliquant, d'embée : « Je prône une tolérance zéro, ne rien laisser passer, appliquer la théorie du carreau cassé : dès qu'il se passe quelque chose, on intervient. »
L'une de ses mesures phares est la suivante : déployer des « drones de protection », qui seront équipés de caméras, et qui pourront se rendre très rapidement sur les lieux d'incidents. Selon Mounir Mahjoubi, Paris devrait être redessinée en 240 quartiers, un drone étant attribué à chacun d'entre eux. « Ils seront pilotés par des agents spécialement formés. La préfecture de police en utilise déjà, je propose qu'on étende leur usage.
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Dans les colonnes de l'hebdomadaire, Mounir Mahjoubi explique par ailleurs qu'il souhaite que chaque quartier comprenne « dix rues au maximum dans lesquelles deux agents dédiés seront à disposition 24 heures sur 24 heures – ce qui nécessite entre huit et douze agents par quartier ». Avec un quadrillage pareil, l'ancien secrétaire d'État estime qu'il faudra moins de cinq minutes, que ce soit à pied ou à vélo, pour qu'un agent puisse intervenir. « Les habitants les connaîtront, cela changera beaucoup de choses », estime Mounir Mahjoubi. Selon lui, il est indispensable de « recréer du lien avec ceux qui nous protègent ». C'est donc la police municipale qui, dans son esprit, « doit patrouiller dans les rues ».
« L'insécurité gâche la vie quotidienne »
Autre mesure pour lutter contre l'insécurité : l'installation de 20 000 boutons bleus d'urgence à travers la capitale afin de pouvoir appeler rapidement la police en cas d'urgence. « Plusieurs villes dans le monde utilisent déjà ces boutons interphone, en Grande-Bretagne ou à Mexico », explique Mounir Mahjoubi avant de préciser que le dispositif est expérimenté à Marseille. Et l'ancien secrétaire d'État n'oublie pas la vidéosurveillance. Auprès du JDD, il souligne la nécessité de « déployer massivement une nouvelle génération de caméras de vidéosécurité ».
Un plan d'envergure donc pour agir sur une thématique plus souvent abordée par les candidats à droite du spectre politique. Mais pour l'ancien secrétaire d'État, « la sécurité n'est ni de droite ni de gauche. C'est le sujet le plus important pour les gens, que ce soit dans le 19e, le 16e ou le 11e, car l'insécurité gâche la vie quotidienne ». Et de dresser un sombre portrait de la sécurité de la capitale : « Partout dans Paris, des femmes et des personnes LGBT craignent d'être agressées. Les parents ont peur pour leurs enfants. Il y a des bandes et des dealers. » Mounir Mahjoubi a par ailleurs déjà chiffré son plan sécurité. Pour couvrir l'ensemble des dépenses, il annonce qu'il souhaite, s'il est élu, augmenter le budget sécurité de la Ville de Paris de 3,8 millions d'euros par an.
Passe directement de l’école à la tête de l’état sans avoir connu la raie vie
Et voilà ce que ça donne...
L’insécurité n’est pas un jeu informatique mais une réalité humaine. Sait il seulement de sue ce mot veut dire ?
Aucune chance
Toutes les caméras du monde, tous les drones de la planète et même tous les policiers n'arrêteront pas les vols, viols, cambriolages, et autres "incivilités" en tout genre.
La seule chose qui marche, c'est la punition.
Or la justice ne punit pas.