Gud, Génération identitaire, Zouaves Paris... ces groupuscules d’ultradroite qui renaissent de leurs cendres

Marc de Cacqueray-Valmenier, chef présumé des Zouaves Paris ce groupe d’extrême droite dissout voici quelques semaines, est actuellement incarcéré. Mais depuis toujours, cette mouvance radicale visant tour à tour les Juifs, l’islam, la gauche politique ou les LGBT, se perpétue, en changeant de nom, mais en gardant sa violence.

Le groupe des Zouaves Paris composé d'une vingtaine de membres s'est en partie créé sur les cendres du Bastion Social, groupuscule d'ultradroite dissout en 2019 et en recrutant aussi les partisans les plus violents, de Génération identitaire. Capture d'écran Instagram @casual.paris
Le groupe des Zouaves Paris composé d'une vingtaine de membres s'est en partie créé sur les cendres du Bastion Social, groupuscule d'ultradroite dissout en 2019 et en recrutant aussi les partisans les plus violents, de Génération identitaire. Capture d'écran Instagram @casual.paris

    Un combat sans fin, ou presque… La dissolution de groupuscules accusés d’inciter à la haine, à la discrimination, à l’action violente ou d’atteindre à l’ordre public est une arme ancienne utilisée par l’État pour lutter, entre autres, contre l’ultradroite. En 1936, elle avait par exemple permis de dissoudre les ligues d’extrême droite en pleine ascension.

    Elle a offert plus récemment un point final aux actions de Génération Identitaire ou des Zouaves Paris. « Mais les membres de ces collectifs d’ultra-droite, eux, restent actifs, ils changent de noms ou s’agrègent à d’autres groupes existant », rappelait dans nos colonnes voici quelques mois encore, Jean-Yves Camus, qui dirige l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès.