Marie-Pierre Pruvot a lu «Histoire de la violence», d’Edouard Louis

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La rédactrice en chef d'un jour de Yagg a voulu aussi nous parler du deuxième roman d'Edouard Louis.

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Après s’être appelé Eddy Bellegueule, Edouard Louis a changé de nom et de milieu. Il est tout jeune et il est déjà un intellectuel et un auteur à succès. En finir avec Eddy Bellegueule est le récit des difficultés rencontrées dans son enfance et son adolescence. Histoire de la violence le récit compliqué d’une nuit de plaisir qui finit mal et qui amène l’auteur à agir contre ses convictions : il porte plainte. Les souffrances Dès la première page du premier livre, la scène du crachat brutalise le lecteur : « Prends ça dans ta gueule… Le crachat s’est écoulé lentement sur mon visage, jaune, épais… Il s’écoule de mon œil jusqu’à mes lèvres, jusqu’à entrer dans ma bouche. » Tant de violence exercée sur un enfant inspire plus de révolte que d’apitoiement. L’auteur ne se plaint pas. Il dénonce. D’autres scènes comparables suivent qui justifient la première phrase si bouleversante de En finir…

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