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Harcelé en ligne, un couple lesbien décroche la une

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En couv' du «Elle» britannique, la mannequin sud-soudanaise Aweng Ade-Chuol embrasse sa femme. Une réponse à la haine lesbophobe qu'elle subit depuis l’annonce de son mariage, en décembre 2019.
par Marlène Thomas
publié le 26 décembre 2020 à 11h43

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Il suffit parfois d'une image pour bouleverser stéréotypes et lois ancestrales. En une du numéro de janvier 2021 de l'édition britannique du magazine Elle, la mannequin sud-soudanaise Aweng Ade-Chuol embrasse sa femme, Alexus. Une réponse à la haine lesbophobe que la jeune femme subit depuis l'annonce de son mariage, en décembre 2019. Celle qui, à 22 ans, a déjà collaboré avec les marques Fenty, Burberry, Ralph Lauren, mais aussi avec Beyoncé pour son film Black Is King, a évoqué sur Instagram «un chef-d'œuvre intemporel».

Aweng Ade-Chuol a été repérée à 16 ans, alors qu'elle vivait à Sydney avec sa mère et ses 11 frères et sœurs. Fuyant le conflit sud-soudanais, la famille a vécu plusieurs années dans un camp de réfugiés au Kenya, avant de partir pour l'Australie. Mais la photo à l'aura lumineuse du Elle UK cache une histoire bien sombre. «Nous nous sommes mariées et le monde entier, littéralement toute ma communauté, souhaitait que je meure, en quelque sorte… Quelques mois plus tard, j'ai tenté [de me suicider]. C'était vraiment absurde, car inconsciemment, je me sentais peut-être épuisée par le fait que nous nous étions mariées», confie-t-elle au magazine, notant aussi les conséqu

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