L’un doit vite filer à Sèvres (Hauts-de-Seine) pour récupérer leur fils, 2 ans, à la crèche quand l’autre a tout son temps à consacrer avant d’annoncer le tirage de l’Euromillions en prime-time. Mais, le premier, Ghislain, est pourtant «du soir» quand le second, Christophe, est à ranger du côté des espèces matinales. Et il en va de même de leur tempérament comme de la domesticité : les époux Beaugrand-Gerin, douze ans d’écart, dix de vie commune et noces de froment, sont des âmes «complémentaires». Quand le premier, toujours, journaliste permittent dans l’ombre des caméras, choisit ses mots et passe son temps à jardiner ; le second, animateur «volubile» et polyvalent (le «grand écart» de l’information à LCI à la télé-réalité sur TF1), préfère s’exprimer aux fourneaux. Des caractères «qui s’équilibrent bien» - «Il voit le verre à moitié plein, moi, à moitié vide», précise Ghislain Beaugrand-Gerin, 32 ans -, et qui s’accordent, en vérité, sur l’essentiel : la parentalité.
«Pour les biberons ou les couches, on a toujours alterné, observe, Christophe, 44 ans. Par définition, on est à égalité.» Le couple gay, dont les faits et gestes numériques sont scrutés par la presse people, n’a d’ailleurs jamais fait mystère du mode de conception de leur enfant. Oui, leur «petit garçon» est né il y a deux ans