Coachella : une édition 2019 très, très chaude

Par Alexis Patri le 26/04/2019
Coachella

Entre épidémies d'IST et scandales sexuels, cette édition du festival le plus sur-côté des Etats-Unis ne se distingue pas que par sa programmation.

Bienvenue à Cul-chella. En nommant son concert à Coachella "Asschella" (comme Beyoncé et son "Beychella"), la chanteuse Lizzo avait vu juste. L'édition 2019 du festival de musique américain, qui s'est tenue du 12 au 21 avril, s'achève sur un bilan au moins aussi sexuel qu'artistique.

La série a commencé le 15 avril, quand un internaute a diffusé sur Twitter la vidéo de deux personnes observées en pleine pratique d'une fellation dans la grande roue du festival. Une scène d'autant plus explicite que les cabines du manège sont entièrement vitrée. La semaine dernière, tout le #gaytwitter cherchait à savoir qui étaient ces deux personnes audacieuses. Mais étaient-elles seulement un couple d'homme ? Il est possible qu'on ne le sache jamais...

 

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Epidémies d'herpès

Le deuxième scandale concerne Aaron Schock. Cet ancien représentant républicain de l'Illinois au Congrès américain est connu pour ses positions très conservatrices sur les sujets LGBT+. Présent au festival, il a été surpris en charmante compagnie. Et comme ce qui se passe à Coachella ne reste jamais à Coachella, photos et vidéos ont inondé les réseaux sociaux.

La polémique qui s'en est suivie est double. Certains en veulent à l'homme politique gay d'avoir pris des décisions homophobes tout en se cachant dans le placard. D'autres s'offusquent au contraire de cet outing. Ce à quoi les premiers répondent qu'Aaron Shock fréquente ouvertement les soirées de West Hollywood (le Marais de Los Angeles) depuis plusieurs années.

Une épidémie d'herpès

Mais ces comportements individuels cachent un problème plus large qui a parcouru cette édition 2019 : deux épidémies d'herpès. Selon le Daily Mail, le nombre de cas diagnostiqués dans les alentours du festival est passé de 12 en moyenne à 250 par jour entre le 12 et le 21 avril. Ils concernaient tous des herpès de type 1 et 2, sur les sept existants. Soit celui qui se transmet par contacts buccaux, et celui qui se transmet par contacts anaux et génitaux.

Tous ces scandales sont autant de raisons de rester chez soi. Et de simuler, à l'instar de l'influenceuse Anastasia Kingsnorth, un séjour au festival.

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Crédit photo : capture Instagram