Lausanne

Grande rencontre des parentalités queers

sam 27 avril - dim 28 avril
La Chaux-de-Fonds

Bang! Bang!

mer 15 mai - sam 25 mai
Genève
#Musique

Gaye Su Akyol

sam 18 mai, 20:30
Fribourg

Queer Studies Week

lun 13 mai - ven 17 mai

«On paie aussi pour la Sécu, on s’est dit: pourquoi pas nous?»

«On paie aussi pour la Sécu, on s’est dit: pourquoi pas nous?»
Ross et Chris. Photo DR

Un couple gay d'Édimbourg est parvenu à bénéficier d'un remboursement du service public de la santé, le NHS, pour une procréation médicalement assistée réalisée dans le cadre d'une GPA.

Ross et Chris Muller sont «aux anges». Ensemble depuis plus de dix ans et mariés depuis 2017, ce couple d’Édimbourg s’apprête à accueillir un bébé fin juillet. C’est une femme de la région de Cambridge qui porte l’enfant conçu par procréation médicalement assistée (PMA) à partir d’un don d’ovule et du sperme de Ross.

Les deux époux ont eux-même pris en charge les frais de la gestatrice, mais ont par ailleurs entamé des démarches auprès d’un hôpital public pour la fécondation in vitro. On les a d’abord envoyés sur les roses, leur expliquant que les traitements de fertilité étaient réservés aux couples hétérosexuels et lesbiens.

«On s’était résignés à avoir recours au privé, et puis s’est dit: on paie comme les autres, pourquoi on devrait être tenus à l’écart?», a témoigné Chris au quotidien écossais «Daily Record». Ils n’ont pas lâché l’affaire et ont plaidé leur cause auprès d’une élue locale. C’est ainsi qu’ils ont découvert que le NHS écossais avait supprimé il y a deux ans une disposition qui excluait les gestations pour autrui (GPA) des prises en charge.

Une première
Finalement, la «Sécu» a réglé la facture «de A à Z». L’hôpital leur a précisé que c’était une première en Écosse. Le couple espère que leur histoire décidera d’autres couples gay à franchir le pas.

La GPA est autorisée sous conditions au Royaume-Uni. Quant à la prise en charge des coûts relatifs de la PMA, ils sont théoriquement possibles pour les couples d’hommes en Angleterre et au Pays de Galles, où les obstacles sont néanmoins nombreux, relève PinkNews.

Article modifié (7.5.2020) pour préciser «fécondation in vitro» dans le 2e paragraphe.

2 thoughts on “«On paie aussi pour la Sécu, on s’est dit: pourquoi pas nous?»

  1. Merci de corriger, vous confondez FIV et PMA : « C’est une femme de la région de Cambridge qui porte l’enfant conçu par FIV [et non par procréation médicalement assistée (PMA)] à partir d’un don d’ovule et du sperme de Rosse. de même « mais ont par ailleurs entamé des démarches auprès d’un hôpital public pour la GPA [PMA]

    1. Merci pour votre réaction! Le terme PMA regroupe les techniques de don de sperme, IAD, FIV… En l’occurrence, nous avons précisé qu’il s’agissait bien d’une FIV dans le deuxième paragraphe.

Comments are closed.