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Police alertée à propos d’un stand qui promeut la GPA

Police alertée à propos d’un stand qui promeut la GPA

Une entreprise de courtage de mères porteuses doit venir présenter ses services lors d'un salon à Zurich. Or, la pratique est encore interdite en Suisse, même si les enfants nés par cette méthode sont reconnus.

Un salon de la fertilité qui doit ouvrir ses portes le 10 et 11 octobre à Zurich fait jaser. En cause: la participation d’une agence de gestation pour autrui (GPA), relève le «Tages-Anzeiger». Cette entreprise ukrainienne, qui vient de lancer un site web pour ses clients suisses, y vante des forfaits à «prix équitables» (dès 59’000 euros), photos de bébés joufflus à l’appui.

Problème, cette pratique est interdite en Suisse, comme le confirme l’Office fédéral de la justice. Elle est même passible de 3 ans de prison ou d’une amende. Alertée par l’association de lutte contre les dangers des biotechnologies Biorespect, la Direction de la santé zurichoise est au courant de l’événement. «La police municipale a été informée et invitée à mener les investigations nécessaires», précise son porte-parole.

Interrogé par le quotidien zurichois, l’organisateur du salon reste évasif. Il défend le droit pour les futurs parents «d’obtenir des informations générales» auprès de l’exposant. Pour lui, il s’agit de leur permettre «de prendre conscience d’aspects juridiques et éthiques et d’opter pour les bonnes décisions pour eux.»

Reconnaissance de fait

Des agences proposant des mères porteuses sont déjà très actives en Allemagne, où elles font notamment la promotion de leurs services dans les magazines gay. De nombreux enfants nés par GPA vivent déjà dans des familles homoparentales en Suisse, après avoir été conçus aux États-Unis ou en Europe de l’Est. Le plus souvent, le père biologique y fait établir officiellement sa paternité. L’autre papa peut l’obtenir en Suisse dans un second temps, grâce à la loi sur l’adoption entrée en vigueur en 2018. Tout récemment, l’État de Genève a par ailleurs prévu un congé paternité spécifique au bénéfice des pères biologiques d’enfants nés par GPA.

Quarante-huit enfants nés de mères porteuses ont été enregistrés en Suisse l’an dernier, mais leur nombre est probablement plus élevé.