Élections parlementaires en Inde : « les questions LGBT+ sont complètement absentes du débat »

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Le pays a beau avoir dépénalisé l'homosexualité il y a quelques mois, les questions LGBT+ sont peu abordées lors de la campagne. Pourtant, avec le vote de 900 millions d'électeurs et d'électrices, c'est l'avenir de l'Inde qui se joue.

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Une personne à la Pride de Guwahati en février 2019 - David Talukdar /shutterstock
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900 millions d'électeurs et d'électrices qui votent pendant près d'un mois. L'ampleur des élections parlementaires indiennes, qui se termineront le 19 mai prochain après avoir débutées le 11 avril dernier, fait tourner la tête. En jeu ? Rien de moins que l'âme de la plus grande démocratie du monde et une bataille entre le parti du Premier ministre Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party (BJP) (droite nationaliste hindoue) et le Congrès National Indien (l'opposition de centre-gauche).

Si Narendra Modi bénéficie toujours d'une grande popularité, son bilan économique est un boulet que l'homme fort traine depuis des années. Ce sont d'ailleurs les thèmes principaux, avec la place des minorités non-hindous et la question sécuritaire, de la campagne électorale.

Ces élections, qui éliront 543 député.e.s au Lok Sabha, marquent l'histoire pour une autre raison, elles interviennent seulement sept mois après que la Cour suprême du pays ait dépénalisé l'homosexualité. Pourtant, les questions LGBT+ sont loin d'êtres mises au centre des débats. Elles sont mêmes, comme l'explique Ingrid Therwath, journaliste franco-indienne pour Courrier international et spécialiste de l'Inde, « complètement absentes ». Pourtant, ces élections présentent des enjeux importants pour les personnes concernées.

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