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«Thérapies de conversion», islamisme et sectes dans le même sac législatif

«Thérapies de conversion», islamisme et sectes dans le même sac législatif
Marlène Schiappa., ministre déléguée en charge de la Citoyenneté.

La future loi française sur les «séparatismes» intégrera l'interdiction de ces pratiques attentatoires à la santé des personnes LGBTQ+, a indiqué la ministre Marlène Schiappa.

Dans une interview au «Parisien», la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé que l’interdiction des thérapies de conversion serait incluse dans la loi contre les «séparatismes». «Des députés de la majorité nous ont fait part de leur souhait de [la] proposer par amendements, via la loi sur laquelle nous travaillons: nous les soutiendrons», a-t-elle indiqué.

Une proposition de loi spécifique avait été déposée en juin dernier par la députée LREM Laurence Vanceunebrock-Mialon. Il s’agissait de faire de ces méthodes, qui prétendent guérir les personnes de leur homosexualité, des abus passibles de 2 à 3 ans de prison.

En Europe, seules Malte en 2016 et l’Allemagne en mai dernier ont adopté une interdiction au niveau national. Des interdictions sont aussi en vigueur en Espagne dans plusieurs communautés régionales, dont Madrid et l’Andalousie. D’autres pays, comme la Norvège ou le Royaume-Uni, rejettent ces pratiques comme contraires à la déontologie. Les médecins qui y auraient recours s’exposent à des sanctions. C’est également le cas en Suisse, où le Conseil fédéral a estimé qu’une loi n’était pas nécessaire.

Chantier législatif

Amorcé par le président français Emmanuel Macron au début du mois, le chantier de la loi sur les «séparatismes» vise à combattre le radicalisme islamique, mais aussi les sectes. Le texte pourrait notamment conditionner à des «contrats de laïcité» le soutien des pouvoirs publics aux associations, limiter le recours à l’école à domicile et étendre l’exigence de neutralité religieuse des agents des services publics.