Interview

Laurence Vanceunebrock : «Il était important de définir et de réprimer les thérapies de conversion»

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LGBT +dossier
L’Assemblée nationale examine ce mardi une proposition de loi visant à créer un délit spécifique contre ces pseudo-thérapies LGBTphobes, qui prétendent vouloir changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. «Il y a urgence à agir», martèle la députée LREM de l’Allier Laurence Vanceunebrock, qui porte le texte.
par Virginie Ballet
publié le 5 octobre 2021 à 7h00

Ce sont des séjours présentés comme des stages, des séances d’exorcisme, voire des séances d’électrochocs d’un autre âge. Tous prétendent «guérir» de l’homosexualité ou de la transidentité, qui, est-il encore besoin de le rappeler, ne sont pas des maladies. Autant de pratiques moyenâgeuses qui pourraient prochainement tomber clairement sous le coup de la loi, à travers la création d’un délit spécifique en France, comme c’est déjà le cas à Malte. L’Assemblée nationale examine ce mardi en première lecture une proposition de loi LREM visant à renforcer la lutte contre ces pratiques communément appelées «thérapies de conversion».

Le texte, issu des travaux menés par la mission parlementaire conduite par le député LFI Bastien Lachaud et l’élue LREM Laurence Vanceunebrock, prévoit de punir de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende (trois ans de prison et 45 000 euros d’amende si les victimes sont mineures) «les pratiques, comportements et propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre». La députée LREM Laurence Vanceunebrock, députée LREM de l’Allier qui défend cette mesure depuis plusieurs années, se dit prête à faire œuvre de pédagog

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