Je fais un don

    Variole du Singe : toutes nos recommandations pour réduire les risques

    • Fiche pratique

    Tu es un homme ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, une personne trans ou un-e travailleur-euse du sexe, et tu as plus d’un-e partenaire sexuel ? Nous te proposons 10 possibilités pour réduire les risques vis-à-vis de la variole du singe (Monkeypox) pour toi mais aussi pour ton entourage en cas de contamination.

    Chaque personne vit cette période dans un contexte qui lui est propre. Aussi, les points qui vont suivre sont des recommandations qui peuvent être suivies en fonction des possibilités de chacun-e. Comme au resto, on peut choisir seulement un plat, ou le menu complet !

    Rappel des modes de transmission :

    • Lors de contacts physiques rapprochés particulièrement lors d’un rapport sexuel, même avec préservatif.

    • Principalement, le contact direct avec une lésion ou une croute de lésion par le toucher, les frottements, les muqueuses génitales, anales et la bouche, en particulier par la salive.

    • Contact indirect avec du linge, des tissus, des vêtements, des objets (sextoys…), des portes, du mobilier (via les mains, le corps…).

    • Contamination par la salive, les postillons, les crachats.


    Monkey Pox réduire les risques

    1. S'INFORMER, C’EST LA CLE

    Tu peux suivre le fil Télérgam géré par les militants-es de AIDES pour suivre tout l’actualité de l’épidémie, être informé-e des symptômes, des risques, des outils de réductions des risques disponible.
    Une F.A.Q est également en ligne et régulièrement mise à jour. 

    N’hésite pas aussi à nous suivre sur les réseaux sociaux et à suivre les actualités de SERONET, de nombreuses informations y sont quotidiennement diffusées.

    Les pouvoirs publics ont mis en place Monkeypox info service, une ligne d’appel pour toute questions sur la variole du singe. Elle est joignable au 0 801 90 80 69 (numéro vert)

    2. S’AUTO CHECKER POUR MIEUX AGIR

    Les signes évocateurs de l’infection au Monkeypox qui peuvent attirer ton attention : fièvre, ganglions, boutons, lésions au niveau de l’anus ou du sexe, douleurs, toux ou « angine ». Si tu as ces symptômes, tu es invité à contacter un médecin ou le 15, et à t’isoler préventivement.

    3.REDUIRE SON NOMBRE DE PARTENAIRES SEXUELS

    On fait mentir le « plus on est de fous, plus on jouis » en restreignant son nombre de partenaires et/ou en évitant les partouzes. On peut aussi ressortir les sextoys accumulés lors des confinements (on sait). Une fois encore, le partenaire le plus sûr, c’est soi-même !

    4. REDUIRE SON EXPOSITION AUX FLUIDES CORPORELS, DONT LA SALIVE

    Comme durant l’épidémie de COVID, on se limite sur les french kiss langoureux, et on évite d’utiliser sa salive comme lubrifiant (cette reco vaut en tout temps). 

    5. AUTANT QUE POSSIBLE, FAITES VOUS VACCINER !

    Les coordonnées des lieux de vaccination et modalités de prise de rendez-vous sont disponibles sur les sites internet des agences régionales de santé (ARS) de ta région, ou sur sante.fr.

     

    Monkey Pox que faire en cas de transmission

    En cas de doute, le-la médecin pourra établir un diagnostic à la seule vue, ou procéder à un test PCR, c’est-à-dire un prélèvement sur les lésions. En cas de diagnostic positif, voici nos 5 recommandations pour limiter le risque de transmission et prendre soin de soi et de son entourage :

    1. AUTANT QUE POSSIBLE, PREVENIR SES PARTENAIRES

    Et les personnes avec qui tu as pu avoir un contact rapproché. Ils -elles pourront ainsi rester attentif-ves aux signes évocateurs et accéder à une vaccination en priorité pour réduire le risque de développer des symptômes (voir l’encart vaccination ci-dessous).

    2. SOULAGER SA DOULEUR

    Au-delà du paracétamol, si celui-ci s’avère insuffisant, des médicaments par voie orale ou des crèmes à appliquer sur les lésions douloureuses peuvent être prescrits. Une recommandation médicale existe en ce sens. Il faut savoir que certains médicaments oraux peuvent entrainer une dépendance dans certains cas.

    3. S’ISOLER DANS LA MESURE DU POSSIBLE

    La recommandation de santé est de s’isoler 21 jours si tu es infecté-e.

    4.  LIMITER LA TRANSMISSION AUX AUTRES

    Si l’isolement n’est pas possible ou limité, il faut éviter au maximum d’exposer d’autres personnes au virus. Tu peux pour cela couvrir les boutons ou croutes, avec des pansements et éviter autant que possible les contacts.

    Si tu reçois des personnes, encore plus si elles sont plus vulnérables (femmes enceintes, enfants, personnes immunodéprimées parmi lesquelles les personnes vivant avec le VIH, les personnes avec un cancer ou une greffe d'organe), sois encore plus vigilant-e !
    L'idéal est de nettoyer les surfaces, les tissus, les poignées avec lesquels tu as été en contact. Penses à porter un masque et des gants si tu cuisines pour autrui.

    Attention aux animaux de compagnie qui peuvent être porteurs et transmetteurs du virus également.

    Enfin, même une fois guéri, le port du préservatif est conseillé durant 8 semaines car il est possible que le virus soit (encore) présent dans le sperme.

    5. TROUVER DU SOUTIEN

    Un groupe d’auto-support a été créé par un volontaire de AIDES sur l'app Telegram (non anonyme sauf si on cache son numéro et met un pseudo) accessible en cliquant sur le lien : https://t.me/+xDeiKZMNU5w1NDBk

    Tu peux aussi échanger et témoigner sur www.seronet.info, le site destiné aux personnes vivant avec le VIH ou une hépatite virale, ainsi qu'à leurs proches. C’est un espace convivial d’entraide, un lieu de soutien, de partage et d’information sur tout ce qui fait la vie quotidienne avec le VIH et/ou les hépatites.

    focus vaccination monkeypox