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La lutte contre le sida en France est un « échec », d’après un rapport

Le Conseil national du sida fustige une situation « inacceptable », soulignant que les découvertes de séropositivité sont « stables » dans le pays.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 novembre 2019 à 16h20, modifié le 01 décembre 2019 à 08h26

Temps de Lecture 1 min.

« Retards », « faiblesses », « échec », les mots du Conseil national du sida sont durs à quelques jours de la Journée mondiale de mobilisation contre cette maladie. La commission indépendante chargée d’évaluer la politique française en matière de lutte contre le sida a rendu un avis cinglant sur les résultats de la France en matière de dépistage et de prévention, mercredi 27 novembre. « La situation actuelle est inacceptable alors que tous les outils permettant d’enrayer l’épidémie sont disponibles, qu’il s’agisse du dépistage du VIH ou des traitements dans leurs différents usages préventifs », écrit l’instance dans son rapport.

« Une remobilisation forte s’impose sur le plan national », estime-t-elle. « En dépit des efforts engagés, les indicateurs ne montrent pas de réduction de l’épidémie en France d’un niveau aussi important qu’à l’étranger, dans des villes et des pays comparables aux nôtres », grince cette organisation, qui déplore aussi des « retards » du recueil de certaines données sur l’évolution de l’épidémie.

Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés « L’épidémie de VIH n’est pas réglée »

« Ces résultats marquent un échec »

Certes, des « données récentes suggèrent l’amorce d’une inflexion », mais elle « reste à confirmer » et est, pour l’instant, « limitée », selon son rapport. Car « aucune évolution favorable » n’est observée dans certains groupes de populations-clés, comme dans certains territoires prioritaires, assène le CNS qui estime que « ces résultats marquent un échec ». L’épidémie se poursuit en France au sein des homosexuels (HSH), des femmes et hommes nés à l’étranger, en particulier, en Afrique subsaharienne, qui, pour beaucoup, se contaminent en France, note le CNS.

Il pointe un nombre « stable » des découvertes de séropositivité, autour de 6 400 par an, ainsi que la proportion (30 %) de ces découvertes « à un stade avancé ». En 2016, en France, 24 000 personnes infectées ignoraient l’être, dont 52 % nées à l’étranger. Sur ce total, 9 000 étaient des homosexuels (soit 38 % des non-diagnostiqués).

Le Monde avec AFP

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