Des chercheurs de l'Université du Queensland, en Australie, ont établi des corrélations entre ceux qui enregistrent un faible score de quotient intellectuel (QI) et ceux qui expriment des opinions sectaires et préjugées.

Ce lien, écrivent des scientifiques dans la revue Intelligence, est le premier à relier une capacité cognitive inférieure et l'homophobie.

L'étude a été réalisée en utilisant un échantillon de 11.564 Australiens.

Les chercheurs ont évalué l'intelligence cognitive des participants à l'étude en mesurant la capacité des personnes à résoudre des problèmes, à porter des jugements judicieux ainsi qu'à leurs capacités verbales et numériques.

L’équipe a également examiné l’attitude des participants à l’égard des droits LGBT en demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d'accord ou pas d'accord avec l'énoncé: "Les couples homosexuels devraient avoir les mêmes droits que les couples hétérosexuels".

En comparant les deux ensembles de données, les chercheurs ont constaté que plus l’intelligence cognitive d’une personne était faible, plus elle était susceptible d’être homophobe.

"Une capacité cognitive élevée conduit à réduire les préjugés, ont-ils souligné. Il existe des corrélations bien connues entre une faible capacité cognitive et le soutien d'attitudes préjudiciables ou non égalitaires. Les personnes ayant une faible capacité cognitive sont moins susceptibles de soutenir l'égalité des droits pour les couples de même sexe". 

"Nos résultats suggèrent que les capacités cognitives jouent un rôle critique, quoique sous-estimé, dans les préjugés", ont-ils conclu.

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